L’anatomie des seins varie beaucoup ; ceux-ci viennent en différentes formes et grosseurs, proportionnellement ou pas avec le reste du physique. Cependant, certains présentent des anomalies qui peuvent généralement être corrigées au moyen d’interventions chirurgicales, et ce, afin de les rendre plus en harmonie avec le corps ou simplement plus jolis.

Le volume

La préoccupation que nous rencontrons le plus souvent est celle du volume. Pour certaines femmes petites et minces, il n’est pas anormal d’avoir de petits seins, ceux-ci correspondant davantage au reste du physique. Cela n’empêche pas le recours à l’augmentation mammaire ; de nombreuses femmes nous consultent parce qu’elles veulent une poitrine plus forte. On parle davantage d’anomalie quand le volume du sein est petit, mais pas le reste du physique. Dans un cas ou dans l’autre, le traitement reste le même !
Des seins trop volumineux, quant à eux, nécessitent une réduction. Il faut noter que dans la grande majorité de ces cas, un redrapage est aussi nécessaire. Dans certains cas où les seins sont gros et peu tombants, on peut considérer faire uniquement de la liposuccion et éviter des cicatrices, mais l’indication reste rare.

L’asymétrie

Tout d’abord, il est important de mentionner qu’une différence de taille ou de forme entre un sein et l’autre est normale en soi : 85% des femmes auraient des seins plus ou moins asymétriques. Cette différence devient problématique pour certaines quand la différence est importante, bien que cela reste relativement subjectif. Il est difficile, voire impossible d’amener une symétrie parfaite chez une femme avec une asymétrie majeure. Pour traiter ce type de cas, il faut parfois utiliser différentes modalités qui varient en fonction du problème : augmentation, réduction ou redrapage. Chose certaine, avoir deux seins naturels plus similaires va assurer un meilleur vieillissement, et de façon plus symétrique. Ainsi, tenter de corriger une importante asymétrie simplement avec des prothèses est parfois voué à une reprise après quelques temps seulement.

La forme

Parfois, c’est la forme du sein qui est sous-optimale : l’exemple typique est un sein tubéreux, où le pôle inférieur du sein est sous-développé. Il faut souvent travailler avec des prothèses, et parfois redraper le sein s’il est aussi trop tombant. Dans des cas plus sévères, comme dans les cas d’absence complète de sein (on peut penser au syndrome de Poland, par exemple), il faut considérer faire de l’expansion (étirer d’abord graduellement la peau) avant de pouvoir mettre une vraie prothèse.

Quand les seins sont trop ptôsés (ou tombants), le redrapage est l’option de choix. Ceci consiste à enlever de la peau, remonter le complexe mamelon/aréole et souvent, diminuer le diamètre de l’aréole.