Chaque carrière contient une part de joies qui animent les heures de la journée et une part de défis qui occupent l’esprit et la profession de chirurgien esthétique et plastique ne fait pas exception.

Les plaisirs

Ce qui est vraiment valorisant avec cette pratique, c’est que la grande majorité des gens que je traite et accompagne sont satisfaits des résultats, heureux de mon travail et qu’ils me font sentir toute leur reconnaissance et leur appréciation. Avec la panoplie d’outils à ma disposition, je trouve, en général, une solution à leur problème ou à leurs désirs et c’est stimulant de parvenir à aider si concrètement autrui dans une meilleure acceptation de lui-même. Souvent, dès les premières secondes de la rencontre en suivi post intervention, juste le regard et le sourire sont suffisants pour comprendre que les attentes ont été comblées. Parfois, c’est quand on retire un premier pansement et que les patients, ou même leurs proches, voient alors le travail réalisé. Au fil de ma carrière, j’ai vécu de ces situations très touchantes, des situations qui, à chaque fois, m’ont rappelé vivement les raisons pour lesquelles je suis chirurgien.

Quand on pratique depuis quelques années, c’est aussi agréable de revoir d’anciens patients qui nous consultent à nouveau pour d’autres problèmes ou d’autres besoins, cela montre qu’un lien de confiance a été établi, un lien fondé sur l’expertise et la qualité et qui se traduit aussi lorsque ces mêmes personnes nous réfèrent des amis, des membres de leur famille ou encore leurs enfants. J’aime aussi avoir la possibilité de travailler dans le réseau public et en esthétique, car cela me permet d’avoir une pratique variée, toujours stimulante et de pouvoir profiter de ce que ces deux espaces de travail m’offrent de différent.

Les défis

Un des principaux critères de beauté est la symétrie entre un côté du corps et l’autre. Ainsi, la grande majorité des gens voudrait être symétrique, mais c’est très rare de pouvoir l’être parfaitement. L’un des souhaits les plus fréquents chez nos patients est donc l’amélioration de l’asymétrie entre une partie de leur corps et l’autre (chirurgie des seins, du visage, du ventre, liposuccion, etc.). Il y a des éléments corporels qui se travaillent assez bien, mais il y en a d’autres qui sont moins évidents à modifier. En général, et c’est tout-à-fait normal que ce soit ainsi, les gens ne savent pas trop comment on procède lors des chirurgies et leurs attentes peuvent alors excéder ce que le réel permet. Même si je vise toujours le résultat le plus optimal possible, il est parfois difficile voire impossible d’atteindre une symétrie parfaite. C’est une réalité à laquelle je suis souvent confronté, un défi que j’affronte toujours du mieux que je le peux.

Je travaille avec des êtres humains qui sont tous uniques et je n’ai, malheureusement, pas de contrôle ni sur la guérison suite aux procédures ni sur l’évolution d’une condition après que la chirurgie soit terminée. Même si, par expérience, je sais que la plupart des gens vont réagir d’une certaine façon, il y en a nécessairement qui répondront différemment aux traitements, pour qui ce sera un peu plus difficile. Je ne peux prévoir toutes les difficultés vécues et rencontrées, mais ce qui m’importe et ce à quoi je m’applique, c’est de suivre l’évolution de leur condition et des les aider à surmonter les épreuves s’il y en a.

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Comme je le disais, chaque carrière porte en son sein et dans le quotidien de sa pratique, des plaisirs et des défis. Il faut s’abreuver des premiers et voir les seconds comme des occasions d’approfondir et de renouveler sa pratique et c’est ce à quoi je m’applique, constamment.