Souvent, lorsque l’on pense à « chirurgie mammaire », ce qui vient en tête, en premier lieu, ce sont des seins dont la taille a été augmentée. Il y a certes cela, mais c’est loin d’être tout: bien d’autres procédures existent car plusieurs besoins existent en la matière.

La réduction mammaire

Il s’agit d’une chirurgie qui se fait, en général, à l’hôpital puisqu’elle est couverte par la Régie de l’assurance maladie du Québec, dans le cas où la personne vit des inconforts reliés à sa condition (maux de dos, aux épaules, au cou ou encore des infections dans les replis de peau, etc.). Un critère de poids minimal à enlever doit alors être rencontré. De plus, la patiente doit nécessairement avoir une référence de son médecin de famille afin de pouvoir recevoir cette chirurgie. Pour des motifs exclusivement esthétiques, la réduction mammaire peut se faire en clinique privée et aucun critère spécifique de poids ne sera exigé.

Il importe de mentionner que plus il y a de peau à enlever avec cette opération, plus il y aura de cicatrices. Aussi lorsque les indications sont bien respectées, la plupart des femmes se sentent soulagées, une fois la période de convalescence passée.

Augmentation mammaire

Elle se fait exclusivement en chirurgie esthétique. On utilise des prothèses remplies de solution saline (eau) ou de gel de silicone cohésif pour augmenter le volume des seins. Plusieurs options sont disponibles quant à la position de l’incision et celle de la prothèse par rapport au muscle pectoral, de la grosseur, de la forme et du type d’implant.

Reconstruction mammaire

Si elle fait suite à une mastectomie totale ou partielle qui avait été assurée par la Régie de l’assurance maladie du Québec, elle est pratiquée à l’hôpital et aussi couverte par le régime public. Elle peut se faire en utilisant les tissus de la patiente ou encore des prothèses. Il se peut que seul le sein ayant subi une intervention soit l’objet de l’opération, mais il est également possible, pour optimiser la symétrie, que l’autre sein soit aussi opéré.

Plusieurs facteurs influencent les options de reconstruction : la quantité et la qualité de la peau, le fait d’avoir eu de la radiothérapie, les objectifs de symétrie, l’indice de masse corporel, le sein controlatéral, etc.

Mastopexie ou redrapage mammaire

Il s’agit d’une chirurgie, pratiquée en esthétique, qui consiste à enlever de la peau sur le sein pour le rendre moins tombant, et repositionner le complexe mamelon/aréole afin qu’il soit plus centré sur le sein.

Il est possible d’utiliser des prothèses en plus si le sein est plus vide et qu’on veut maximiser son galbe, mais ce n’est pas obligatoire et dépend des attentes et de la grosseur initiale du sein.

Cette procédure laisse des cicatrices qui paraissent toujours, mais qui sont, en général, acceptables une fois que le processus de guérison est stabilisé.