Au Canada, nous avons la chance de nous être dotés de standards de qualité des plus élevés dans le domaine de la santé. Pour effectuer des chirurgies en milieu extrahospitalier, sous anesthésie générale ou non, les normes que l’on doit respecter s’apparentent beaucoup à celles des hôpitaux, et sont toutes articulées autour de la santé et de la sécurité de nos patients.

Une accréditation bien méritée

Pour offrir des chirurgies, qu’elles soient faites sous anesthésie locale, générale ou sous sédation, une clinique doit obtenir le titre de Clinique Médicale Spécialisée (CMS). Ce titre est décerné et contrôlé par Agrément Canada, le même organisme qui accrédite les hôpitaux.

Afin d’accéder à ce titre et le maintenir, une clinique comme le Centre de chirurgie esthétique Sherbrooke doit respecter plusieurs normes pour assurer la sécurité des patients dans le bloc opératoire. Tout d’abord, celui-ci doit être relié à un système de ventilation imposant pour garantir une qualité de l’air optimale. Chacun des instruments qui composent l’attirail du bloc est également soumis à une inspection attentive : l’équipement de nettoyage et de stérilisation, les instruments de chirurgie eux-mêmes, les tables d’anesthésie et les moniteurs font partie des éléments qui sont entretenus et vérifiés régulièrement.

Mais bien évidemment, tout ce matériel ne vaut rien sans une équipe de professionnels qualifiés et formés autant pour le travail habituel que les situations d’urgence. Nous devons également être préparés pour ces éventualités et c’est pourquoi nous sommes équipés d’un chariot contenant tous les médicaments d’urgence ainsi que d’un défibrillateur.

La différence avec les hôpitaux

Là où les règles diffèrent entre une clinique et un hôpital, c’est dans la relation avec le patient. En effet, dans une clinique, il ne nous est pas possible de garder un patient plus de 24 heures. L’hôpital est aussi soumis à des normes qui ne s’appliquent pas à une clinique, comme celles qui se rapportent à la radiologie, aux laboratoires, aux soins intensifs…

Par contre, pour ce qui est des standards de contrôle pour le bloc opératoire, la salle de réveil et la capacité de répondre aux situations d’urgence, très peu de différences sont observables entre les deux entités, qui se doivent de respecter les normes les plus élevées. Ce qui n’est pas toujours le cas dans plusieurs endroits du monde où se fait du tourisme médical…