Le lifting brésilien des fesses est une procédure qui gagne en popularité depuis quelques années. Popularisé initialement dans les pays d’Amérique latine où l’attrait pour des formes plus rondes est omniprésent, le lifting brésilien des fesses s’est étendu jusqu’aux États-Unis pour ensuite traverser nos frontières. Aujourd’hui, alors qu’elle est plus en demande que jamais par des femmes de toutes origines, je vous invite à en apprendre davantage sur cette technique méconnue.

Comment se déroule l’intervention ?

D’une durée pouvant aller de 1h30 à 2h30, la chirurgie effectuée sous anesthésie générale consiste à retirer de la graisse dans des zones en excès par lipoaspiration et à la transférer dans des zones précises des fesses. La simple diminution de graisse à la taille, au ventre et/ou aux trochanters (culotte de cheval) permet généralement de mieux définir la forme des fesses. En leur ajoutant la graisse retirée ailleurs, on parvient alors à les rendre plus bombées.

Quels avantages peut-on en retirer ?

Il s’agit d’une technique efficace pour améliorer la définition et le volume des fesses. De plus, en utilisant la graisse de la personne, on élimine la possibilité de rejet, et on assure une prise certaine et définitive une fois que celle-ci est bien prise. À moins de subir une importante perte de poids par la suite, le risque de devoir intervenir à nouveau est très faible.

Y a-t-il des inconvénients ou dangers associés ?

Étant donné la région touchée, il est évident que convalescence n’est pas facile dans les deux à trois premières semaines : pour assurer la prise efficace des cellules graisseuses, il faut éviter de s’asseoir sur les zones greffées.

Si on la compare aux autres interventions de chirurgie esthétique, on remarque également que statistiquement, il s’agit de la technique la plus risquée. Des études provenant des États-Unis rapportent des taux de mortalité de 1/3000, ce qui est de loin beaucoup plus élevé que pour toutes les autres procédures. La principale raison serait une embolisation (ou une entrée) de la graisse que l’on greffe dans une grosse veine du muscle fessier, allant par la suite bloquer des veines au niveau des poumons. Cependant, un chirurgien expérimenté et ayant de bonnes notions d’anatomie aura moins de chances d’intervenir trop profondément et de créer ce type de complication.